bonjour ou bonsoir et bienvenue dans ce premier pilote d'une émission qui au moment où je
l'enregistre n'a même pas encore de nom. Vous avez le courage de cliquer pour l'écouter et rien que
pour ça je vous en remercie. Ensemble nous allons jouer à assemble with care, assembler avec soin,
un petit jeu à deux qui nous raconte l'histoire de Maria qui a beaucoup beaucoup de talent pour
réparer les choses. Nous allons faire d'une façon un peu particulière, nous allons faire sans les
yeux, sans l'image. Je vais donc vous décrire ce qui se passe à l'écran de la manière la plus
précise possible en vous laissant imaginer ce qu'il y aura entre les trous. Le jeu comporte
quelques dialogues pour raconter l'histoire de Maria,
qui seront en anglais. J'essaierai de vous les résumer après les dialogues pour ne pas
parler par dessus sa voix pour les personnes qui ne comprendra pas l'anglais, de parler.
Je commence avec un écran qui ne comporte que deux éléments. Le premier en bas,
est applications.
A priori, un Walkman, un lecteur de cassettes audio portatif.
Ce n'est pas un vrai Walkman de marque Sony.
Celui-ci est de la marque fictive Minato.
Il est bleu, comporte trois boutons, un pour la lecture,
un pour l'arrêt, un pour éjecter la cassette,
ainsi qu'une prise jack pour brancher un casque.
Au-dessus se trouve une cassette audio.
Elle est noire, il y est écrit à la main Mollier's Mix,
et elle comporte trois bandes de couleurs pour la décorer.
Ces deux éléments sont très légèrement animés,
c'est-à-dire qu'ils bougent à peine,
et que les couleurs, notamment les aplats de couleurs,
changent un tout petit peu pour nous donner une impression de vie.
La cassette audio est entourée d'un cadre blanc,
brillant, qui nous incite à cliquer dessus.
Le curseur est un cercle blanc qui se transforme en une main
faisant des mouvements d'ouverture et de fermeture,
lorsqu'on passe par-dessus un objet.
Je clique sur la cassette audio,
et je la place dans le Walkman.
Je referme la trappe du Walkman contenant la cassette,
et le logo du développeur apparaît.
L'emplacement où se trouvait la cassette est remplacé par celle d'un casque assez typique de l'époque du Walkman.
C'est un casque comprenant deux branches métalliques,
reliées par un arceau en plastique.
Au niveau des oreilles se trouvent des mousses jaunes très vives,
et d'un côté par un câble jaune torsadé,
au bout duquel se trouve une prise d'air.
Qui est elle aussi, comme était la casque,
et la cassette en surbrillance, pour nous inciter à cliquer dessus.
Je vais saisir la prise jack,
et l'insérer dans le magnéto.
Gros point sur le Walkman,
c'est la touche play,
qui est cette fois en surbrillance,
pour nous inciter à cliquer dessus.
Ce que je fais.
C'est la fin du jeu,
et c'est parti pour le jeu.
Le menu du jeu apparaît,
on voit le logo « assemble with care »,
un bouton en bas, sur fond blanc, indique comment c'est.
Et on a surtout une très, très, très, très jolie peinture,
d'un paysage méditerranéen,
un village dans une crique.
Au fond, on distingue un coucher de soleil,
derrière des montagnes.
Le paysage est lui aussi très légèrement animé,
par ses aplats de couleurs.
Je clique sur le bouton « commencer ».
Chapitre 1, « Arrivé ».
Une illustration montre Maria,
dans un train,
on la voit par la fenêtre,
comme si nous nous trouvions à l'extérieur du train.
Maria nous dit,
« Après une année passée à bourlinguer,
je pensais finir par me lasser des voyages perpétuels,
des cliquetises incessantes du chemin de fer,
des grandes routes, et tout le reste. »
Une flèche à droite nous propose de passer à la suite.
« Mais quand mon train s'est mis dans la station à Bellariva,
je me suis sentie un peu plus enthousiaste
que le premier jour de mon voyage. »
Une illustration montre Maria arriver en gare,
descendant du train.
Elle porte une salopette blanche,
et sa valise rouge tenue dans la main gauche.
Mais alors que mon train a entré dans la gare de Bellariva,
j'ai retrouvé l'excitation de mon premier jour de voyage.
Je clique pour le chapitre suivant.
Une nouvelle illustration, toujours dans le style aquarelle,
montre un village, là aussi méditerranéen.
De chaque côté se trouvent des maisons à étages,
enduits jaunes, volets marrons.
Au premier plan, on voit la cime d'un arbre,
en feuilles.
Dans le fond, une arche, en pierre.
Et à l'arrière-plan, les montagnes et les nuages.
Toute une année, on aurait dit une vie,
les lieux que j'ai vus, les personnes que j'ai rencontrées.
Sans oublier les trésors oubliés, auxquels j'ai redonné un nouveau souffle au passage.
Je clique pour continuer.
Je suis une restauratrice par traite.
Retourner nos plus adorables possessions à la vie,
c'est ce que j'aime faire.
J'ai voyagé pendant des mois,
travaillant mon chemin d'une ville à l'autre,
réparant tout, de lignes familiales à VCR.
L'illustration montre cette fois la valise rouge de Maria,
mais elle est ouverte.
Elle est pleine d'outils et de pièces pour réparer des choses.
Elle est pleine d'outils et de pièces pour réparer des choses.
Sur la partie du haut, un ciseau,
un câble,
des tournevis.
Sur la partie du bas, des tubes de ce qu'on imagine être de la colle,
des pots de vis,
du scotch,
des engrenages,
et un petit objet qui a l'air d'être un miroir.
Je suis restauratrice, redonner vie à nos biens les plus précieux est ma passion.
Je voyage depuis des mois, allant de ville en ville,
réparant tout ce que je trouvais en chemin,
de simples magnétoscopes à de précieux objets de famille.
Je clique pour continuer.
L'illustration montre cette fois la valise rouge de Maria, fermée.
Bella Riva était pour moi l'occasion de faire une pause,
et je verrai cela après avoir défait ma valise.
À droite de l'écran,
un bouton sur fond blanc,
similaire à celui du menu principal,
indique « Déballer ».
Je clique.
Cette fois nous sommes dans le jeu à proprement parler.
Le fond est un...
damier, blanc et noir,
toujours dans un style aquarelle,
ça ressemble un peu à une nappe.
La valise de Maria, rouge, est là, fermée devant nous, vue du dessus.
Le jeu indique « Cliquez sur la valise pour la ramasser ».
En bas à droite se trouve une tasse de café.
Quand on passe le curseur dessus,
celui-ci se transforme en bouton pause.
On imagine donc qu'il permet de mettre le jeu en pause.
Et si je clique dessus, c'est le cas, je me retrouve dans le menu.
Je vais retourner dans le jeu.
Je clique sur la valise.
Le jeu indique « Cliquez sur les fermoirs pour les ouvrir ».
Une fois la valise en main,
je peux, à l'aide de ma souris,
la tourner dans tous les sens.
Elle est en trois dimensions.
Je peux effectivement mettre les fermoirs devant moi,
de façon à cliquer dessus pour les ouvrir.
La valise s'ouvre.
Sur la partie du haut,
il y a une paire de lunettes.
Je clique dessus.
Elle va donc probablement nous écrire
tous les objets qu'il y a dans sa valise.
J'ai vu un guitariste les porter à un concert.
J'ai effectivement cliqué sur des boucles d'oreilles.
Deuxième.
Un passeport.
Mon passeport.
Il ne reste plus beaucoup de pages vierges.
Je pose les objets au fur et à mesure à côté de la valise,
comme pour la défaire.
On a fini la partie supérieure.
Dans la partie inférieure,
il y a d'autres objets, notamment
une boîte métallique fermée rouge,
une brosse autour duquel est entouré un chouchou autour du manche,
un sac beige
autour duquel se trouve une sangle noire
qui ressemble un petit peu à une ceinture
puisqu'elle se termine par une boucle.
À droite, nous avons un cadre photo.
En dessous,
un appareil photo
pardon, j'allais dire instantané,
mais un appareil photo jetable.
L'appareil photo et le Walkman nous permettent donc de situer un petit peu
la temporalité de cette histoire.
Et en dessous de ces deux éléments,
il semblerait qu'il y ait une pile de papier.
Je continue à déballer,
en commençant par la boîte rouge.
Les outils de mon métier.
Aucune chance de réparer quoi que ce soit sans eux.
Je pose la boîte.
La boîte rouge est fermée par un petit cadenas métallique.
La brosse maintenant.
Vraiment un bon chouchou, pratique et élégant.
Je continue à poser les objets.
À gauche,
de la valise.
Les vêtements.
Ma salopette préférée, une pièce indémodable.
Alors, ce que j'ai pris pour un sac, ce sont des vêtements.
C'était en l'occurrence une salopette
que j'ai prise pour un sac à cause des
attaches métalliques.
La photo.
Mes parents l'ont prise après ma première réparation.
Ça ressemble à une vie.
Mes parents l'ont prise après ma première réparation.
On dirait que c'était il y a une éternité.
La photo est dans un cadre bleu.
Elle ne prend pas toute la taille du cadre.
Elle montre Maria, assez jeune,
tenant dans ses mains l'horloge qu'elle vient très certainement de réparer.
Et l'arrière-plan montre son atelier,
plan de travail en bois, un calendrier accroché au mur,
des étagères sur lesquelles se trouvent des pots de peinture,
un support mural sur lequel se trouvent des outils,
et à sa gauche, une fenêtre
avec une vue sur le paysage à l'extérieur,
un lac, des montagnes et le ciel.
L'appareil photo.
J'ai hâte de prendre davantage de gros plans de mes doigts avec ça.
Et enfin, après avoir retiré l'appareil photo et le cadre,
nous avons accès à la pile de papier,
fermée par une cordelette noire.
Je les transmettrai dès que je me serai installé,
pourvu que ça me fasse obtenir du travail.
Il semblerait que cette pile de papier soit en fait
des publicités pour les services de Maria.
Des bandes blanches recouvrent l'écran venant du haut et du bas.
Le nom du chapitre, aventura classique, valise, apparaît.
La valise se referme, repart au centre de l'écran,
et un bouton en bas indique terminé.
Je clique dessus.
Fin du premier chapitre.
L'illustration montre à nouveau le village de Bella Riva,
probablement une place cette fois-ci,
puisque nous voyons de plus gros bâtiments,
notamment un qui a l'air d'être une église.
J'étais enfin arrivé à Bella Riva,
où je me rendais pour le festival culinaire
qui s'y déroulait d'ici quelques jours.
Après avoir tenu les derniers mois à base de nouilles instantanées
et de plateaux télé, j'avais vraiment envie d'un repas décent.
Je clique.
Bien sûr, j'aurais dû gagner assez d'argent pour le payer,
donc j'ai décidé de sortir le lendemain et de trouver du travail.
L'illustration montre Maria dans le village de Bella Riva,
plus précisément au premier plan d'un paysage que nous avons vu
au tout début dans l'introduction.
Maria porte toujours un t-shirt rouge
et sa salopette blanche que j'ai confondue avec un sac.
Elle porte aussi les boucles d'oreilles que nous avons vues
dans la valise.
Bien entendu, il me fallait de l'argent pour le payer,
et j'avais décidé de lancer mes recherches de boulot le lendemain.
Je continue.
Mes parents ne m'ont jamais voulu y aller.
Ils m'ont voulu rester dans leur magasin
et vivre une vie simple et stationnaire.
Je savais qu'il y avait un monde dehors,
au-delà des quatre murs de notre magasin antique
dont j'avais besoin d'être partie.
L'illustration est en fait la photo qui se trouvait dans la valise.
Elle est plus grande et plus détaillée,
permettant notamment de lire sur le calendrier accroché au mur
l'année 1979.
Mes parents ne voulaient pas me voir partir.
Ils voulaient que je reste à m'occuper de leur boutique
et que je mène une vie simple et tranquille.
Je savais qu'il y avait tout un monde qui m'attendait
au-delà des quatre murs de notre boutique d'antiquité.
Un monde auquel je devais appartenir.
Je clique.
Je rêvais constamment des lieux étranges et merveilleux,
des endroits merveilleux où venaient toutes nos antiques.
J'aimais trouver leurs histoires,
montrer les souvenirs cachés entre les rouleaux et les lignes.
L'illustration montre Maria, bras croisés, faisant une moue un peu boudeuse.
Elle a également les yeux levés au ciel.
Je rêvais constamment des lieux d'origine fantastique et étrange
de chacune de nos antiquités.
J'adorais m'imaginer leur histoire,
dévoiler leurs souvenirs derrière les vis et les câbles.
Je continue.
L'illustration montre à nouveau la valise rouge de Maria.
Mon histoire Bella Riva commençait avec une petite fille
et une voix qui lui manquait.
Nous sommes arrivés à la fin des écrans de présentation entre les chapitres.
Et donc, en toute logique, un bouton blanc à droite indique continuer.
Je clique.
On avance dans le menu.
On passe du chapitre 1 au chapitre 2, intitulé berceuse.
L'illustration montre un lecteur cassette portatif,
qui est l'objet que nous allons réparer.
Je clique sur le bouton play
pour entrer dans le chapitre.
C'était mon premier matin à Bella Riva,
et je n'ai pas pu attendre à partir de mon hôtel pour explorer.
C'était une ville calme,
avec des rues et des rues
basquant tranquillement dans le soleil chaud du matin.
L'illustration reprend à nouveau un des plans du village de Bella Riva,
mais elle est un peu tronquée de façon à cadrer principalement le ciel.
C'était ma première matinée à Bella Riva
et je n'avais qu'une envie,
quitter l'hôtel pour partir explorer.
C'était une vie tranquille,
les rues et allées baignant sous la chaleur du soleil matinal.
L'illustration reprend le plan de la place du village de Bella Riva,
celui qui montre l'église que nous avons déjà vue.
Pendant ce temps, sur la place principale,
les préparatifs du festival qui auraient lieu dans quelques jours,
étaient en cours.
Je clique.
Lorsque j'ai envoyé mes flyers,
je me suis demandé ce que les gens de Bella Riva
auraient besoin que je fasse.
Pour l'instant, tout ceci semble parfait.
L'illustration montre le regard de Maria,
du front au nez.
Pendant que je distribuais mes prospectus,
je me demandais ce que les habitants de Bella Riva
auraient pour moi à réparer.
Jusqu'à présent, tout ici semblait parfait.
L'illustration montre un nouveau personnage,
qui s'appelle Izzy.
Elle porte une veste bleue ample,
un t-shirt noir,
un casque audio autour du cou,
dont le fil descend le long de la veste,
et un bandeau dans les cheveux.
Je commençais à m'inquiéter d'avoir fait une erreur
quand je remarquais qu'on me tapotait sur le dos.
Bonjour, je m'appelle Izzy.
Tu sais réparer des trucs ?
L'illustration montre Izzy,
faisant une moue un peu embêtée,
et tenant à la main son sac à dos, ouvert.
C'était une petite fille, qui ne devait pas avoir plus de 7 ans.
Elle avait dû lire un de mes prospectus.
Elle farfouilla dans son sac à dos
avant d'en sortir un magnétoscope rouge usé.
Mon tape est cassé et je ne peux plus le faire fonctionner.
L'illustration montre Izzy, déçue, les yeux de côté.
Les mains dans les poches.
Ma cassette est cassée,
et je n'arrive plus à la faire marcher.
L'illustration montre le magnétophone portable rouge,
avec le bouton play enfoncé.
J'ai essayé de la réparer,
mais il y a un truc en métal de coincé.
Tu peux essayer ?
Un gros bouton.
Le bouton à droite indique restaurer.
Je clique.
Nous avons à nouveau un plan identique à celui de la valise du début,
de la scène où nous avons ouvert et défait la valise.
Cette fois, le fond est un sol carrelé,
avec des dalles en cercle.
À gauche, nous avons le dit magnétophone rouge portatif.
À côté, un tournevis.
À droite, tout un tas d'autres éléments.
On commence en bas par la fameuse tasse de café qui sert à mettre le jeu en pause.
Au-dessus de cette tasse se trouvent deux piles.
Au-dessus, un crayon.
Ça parle peut-être aux gens qui ont connu les cassettes audio.
À droite, une cassette audio noire,
dont la particularité est que
la grande partie de la bande est sortie de la cassette.
Ça ne devrait pas être comme ça.
Et au-dessus, tout en haut à droite,
un petit récipient.
Mais d'avis qu'il va servir à contenir des vis et autres petites choses que l'on ne veut pas perdre.
Je clique sur le magnétophone.
Je le place au milieu du plan.
J'essaye d'appuyer sur le bouton lecture.
Il ne passe rien.
Sur le bouton d'éjection,
la trappe s'ouvre.
Et je voudrais le tourner.
Voilà, je peux tourner l'appareil.
On va commencer par essayer de remettre la cassette.
Je vais mettre le magnétophone à côté.
Je vais saisir la cassette que je vais placer au milieu.
Les gens les plus âgés le savent.
Ce crayon, il sert, de par sa forme hexagonale,
à être inséré dans les trous de la cassette.
Il sert à manipuler la bande.
Izzy nous dit pourquoi tu fais ça.
Izzy est un peu jeune.
Effectivement, la tête du crayon rentre dans la bande.
Et avec la souris, je vais gentiment ramener la bande à l'intérieur de la cassette.
Comment as-tu fait ça ? Je n'ai pas vu !
Izzy nous dit comment tu as fait ça.
Je n'ai rien vu.
C'est de la magie.
La cassette est prête à être insérée.
Je la repose de côté.
Et je vais reprendre le magnétophone.
Alors, la présence des piles
intrigue et en même temps est assez logique.
Je vais donc retourner le magnétophone.
Utiliser le tournevis sur l'unique vis qui se trouve derrière le magnétophone.
J'enlève cette vis.
Je confirme que la vis va bien dans le petit récipient.
Je clique pour ouvrir la trappe.
La vis que je dépose sur le côté.
Ah ah ! Ces batteries ressemblent à celles qu'elles ont besoin de remplacer.
Malheureusement, j'en ai quelques-unes.
Marie a dit ah ah ! On dirait qu'il faut changer les piles.
Heureusement, j'ai des piles de rechange.
Les piles sont de couleurs différentes.
Le corps est noir.
Au bout d'un moment, on a un petit cercle blanc.
Et le tête, le quart du haut, on va dire qu'il est gris sur les piles neuves.
Le quart du haut est doré comme les piles du neuf.
Certaines marques très connues, je ne citerai pas ici.
J'enlève les piles HS de l'appareil.
Je remets les piles neuves.
Je replace la trappe en plastique.
Je saisis la vis.
Je la remets.
Le tournevis arrive tout seul comme par magie sur la vis.
Voilà.
Et j'ai donc remplacé les piles et remis la trappe.
Je vais remettre le magnétophone à l'avant.
Et cette fois, un voyant Power est allumé en vert.
Il ne l'était pas tout à l'heure.
La trappe est restée ouverte.
J'insère la cassette.
Je referme la trappe.
Et je vais appuyer sur Lecture.
Une boîte à musique s'active.
Et là, on entend une femme chanter.
À nouveau les bandes blanches qui viennent du haut et du bas.
Le nom du chapitre.
Minato.
Radiocassette.
Un bouton en bas indique qu'il est terminé.
L'illustration est la même que celle d'Izzy tout à l'heure
qui faisait une pub embêtée et qui avait son sac à dos ouvert.
Une fois la chanson terminée,
Izzy reprit le magnétophone et le glissa avec soin dans son sac à dos.
Merci Maria, tu es la meilleure personne à réparer des choses.
Pas de problème.
Qui est-ce qui chante ?
Ils sont très bons.
L'illustration montre les yeux de Maria.
Merci Maria, tu es la meilleure réparatrice au monde.
Pas de problème, c'est une belle chanson.
Qui est la personne qui chantait ?
C'est ma mère. Elle n'est plus là.
Izzy s'est éloignée.
C'était le genre de silence qu'une cassette ne ferait jamais suffire.
C'est ma mère. Elle n'est plus parmi nous.
La voix d'Izzy s'éteignit dans un silence qu'aucune cassette ne pouvait couvrir.
L'illustration reprend Izzy.
Les mains dans les poches, l'air déçu, embêté.
On qualifie plutôt de triste cette fois.
Des boutons et un yo-yo.
L'illustration montre les avant-bras et les mains d'Izzy, ouvertes,
avec tout un tas de fatras qu'elle a l'air de sortir de ses poches.
Il y a des boutons, il y a un paquet de chewing-gums ouverts et un yo-yo.
Ses amis la plairent et Izzy plongea ses mains dans ses poches à la recherche d'un moyen de me payer.
Au final, elle parvint à réunir son magot.
Un chewing-gum, trois boutons dépareillés et un yo-yo.
J'ai souvent préféré un cheque, mais Izzy ressemblait si sérieuse.
J'ai écrit une recette complète.
L'illustration montre Maria, bras croisés, sur la place vide.
J'ai tendance à préférer les chèques, mais Izzy avait l'air si sérieuse que je lui ai remis son reçu.
Elle semblait une fille heureuse, mais au-delà de tout, une partie de sa vie a été détruite.
Elle avait l'air d'une gamine heureuse, mais au fond,
une grande partie de sa vie a été détruite.
Une partie que je ne pouvais pas réparer.
L'illustration montre à nouveau le magnétophone sur le fond, l'arrière-plan sur lequel on l'a réparé.
Le bouton indique continuer.
Le chapitre 2 vient de se cocher.
Le menu nous présente le chapitre 3, intitulé « Barisé ».
L'illustration montre une figurine de quelqu'un qui semble être un soldat.
Il porte une cape mauve.
Il a des bottes.
Une botte assez haute, jaune, dorée.
Un pantalon marron.
Une armure dorée qui lui recouvre le torse.
Des gants marrons également.
Dans la main droite, il tient un livre ouvert.
Et dans la main gauche, il tient son épée par le haut du fourreau.
Et c'est sur cette description que nous allons nous quitter, du moins pour ce premier épisode.
Je vous remercie d'avoir écouté jusqu'au bout.
Si vous vous êtes endormi pendant, ça n'est pas grave.
C'est même très bien si vous l'avez utilisé pour vous endormir ou simplement pour passer le temps.
Ne vous inquiétez pas, nous allons terminer ce jeu ensemble et faire les chapitres suivants.
Je vous souhaite une bonne journée, une bonne soirée ou une bonne nuit.
Merci d'avoir regardé cette vidéo !